dimanche 3 février 2013

Raphaël Elizé, maire noir

dans le cadre de mes résolutions de l'année, je devais découvrir ce qui est humainement possible sur le diable de Tasmanie,.....et ce maire noir dans les années 30
né  au Lamentin, en Martinique, mulâtre...ses parents ont fui l'eruption du volcan...il a fait des études de vétérinaire et s'est retrouvé à Sablé-sur-Sarthe en 1919 et en 1929, il y est élu maire et socialiste...il est réélu en 1935...en 1940, les allemands lui montrent la porte de sortie au motif qu'il leur était insupportable de reconnaître comme "maire en territoire occupé un homme de couleur et de discuter avec lui"....et vu qu'ils étaient racistes, cough!cough!
il redevient véto et sert d'agent de liaison dans la résistance, en 1943 il est dénoncé, arrêté, torturé et envoyé dans le camp de Buchenwald où il meurt  en février 1945 suite à un bombardement des alliés.
voilà! voilà!
article dans l'Express :
http://www.lexpress.fr/region/raphael-elize-maire-noir-dans-les-annees-30_726108.html

son oeuvre : la première piscine olympique de l’ouest de la France, une cantine communale et une consultation pédiatrique gratuite à l’hôpital local.
 bon ben maintenant,j'en sais plus, mais...mais....mulâtre, homme...l'épisode allemand est intéressant pour nos amis incultes, noirs qui se sentent proche de cette idéologie...pour les noirs c'était retour à la case esclavage...cough! cough!....
la seule partie de la vie de Henri Salvador qui m'intéressait c'était son exile en Amérique du sud à cause des allemands....il y avait ce livre de Michelle Maillet, une ex-speakrine, que j'avais commencé et jamais fini, parce que ça me semblait opportuniste et que c'était un  roman....
il y avait des noirs en Allemagne, peu nombreux et effectivement les nazis leur ont réservé un sort....je me souviens de ces reportages pour illustrer une commémo, et il y avait ce type qui avait été déporté, John Williams, qui était Le Noir qui y avait été envoyé et en était revenu, mais je le voyais blanc....il appartenait à la race noire, mais il était blanc, le bouton empathie et curiosité ne s'est jamais allumé...même le déporté noir qu'on me présentait avait l'air blanc....sous l'angle du colorism, blah, blah....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire