lundi 21 mars 2016

Tania..... de Montaigne a un avis

 
jeudi matin de la semaine dernière dans la revue de presse de Mam' Poloni, j'entends causer de cet avis et De Montaigne est même qualifiée de "courageuse"...
son avis, son courage elle a tenu a le partager dans un article dans Libé...au fait un avis sur quoi ? ....
sur l'affaire Saldana/Nina Simone....
vendredi après 3 heures du mat', une rediff', elle défend sa position chez Ruquier sur ReTeLe....bon, err....
du racisme des noirs contre Saldana ?.....sérieusement !...non mais...vraiment ?
Visages noirs, idées pâles
Par Tania De Montaigne — 16 mars 2016
Aux Etats-Unis, une polémique aura encore eu la peau d’un film. Pas un film sur un sujet brûlant, pas un film sur un sujet violent, non un film sur la vie de Nina Simone. Un film interprété par Zoe Saldana et tout le problème est là. Zoe Saldana est une actrice, une actrice noire, pour être précise, disons, qu’en tout cas, elle est loin d’être blanche, très très loin.

Comme toutes les actrices pas blanches, Zoe Saldana sait que tout un tas de rôles lui sont interdits parce qu’elle est noire et que les actrices noires, c’est pas bon pour le box-office, c’est ce que disent les gens du marketing. Ça vaut aussi pour les actrices rouges, jaunes…, enfin pas blanches quoi. Déjà que les actrices, c’est pas fameux, mais noires (rouges, jaunes…) ça rajoute au problème, c’est ce que disent les gens du marketing. Donc, une actrice noire apprend un jour qu’elle a été choisie pour incarner Nina Simone. Elle est heureuse, probablement, nous n’y étions pas, mais, sûrement, elle est heureuse. Comme elle est actrice, elle se dit qu’elle va jouer un personnage qui n’est pas elle, elle va donc faire ce que font les acteurs, jouer avec les spectateurs et leur imaginaire de telle sorte que la fiction leur devienne réelle. C’est une convention millénaire entre le spectateur et l’acteur, nous nous asseyons dans une salle pour créer ensemble l’illusion d’un réel dont nous savons qu’il n’existe pas, et c’est justement pour ça que soudain il existe, parce que nous l’avons fabriqué ensemble, et qu’il devient nôtre. Mais j’en reviens à Zoe Saldana qui croit à la fiction, à l’imaginaire, au jeu, c’est pour ça qu’elle est actrice. Elle joue Nina Simone, elle y croit, et un jour, le film est fini, montage, mixage, il est prêt à être vu.
Seulement ce que Zoe Saldana ne sait pas, c’est qu’entre-temps, le monde a fini de jouer, il y a des associations, des intellectuels, des leaders d’opinion qui établissent des politburo à ciel ouvert, ils tweetent, ils hatent, ils dislikent et, soudain, l’actrice est sommée de faire son autocritique. Pas du point de vue artistique bien sûr, les politburo n’en ont que faire de l’artistique. Non, ce que l’on reproche à Zoe Saldana c’est d’avoir usurpé sa place, c’est de n’être pas assez noire, de n’avoir pas le nez assez large, les lèvres assez épaisses. En fait, ce que l’on reproche à Zoe Saldana, c’est de n’être pas Nina Simone. Un peu comme si on avait accusé Marion Cotillard d’être moins pâle qu’Edith Piaf, d’être plus grande, de n’avoir pas vraiment d’arthrose, de n’avoir pas les cheveux fins et rares, de n’être pas toxicomane, et de n’être pas vraiment morte à la fin du film. Si une telle polémique avait éclaté à propos de la Môme, nul doute qu’elle n’aurait eu aucun écho, on aurait ri de ces reproches délirants et on serait passé à autre chose. Mais, là, le problème est tout autre, il ne s’agit pas de rire car les membres du politburo sont noirs et on ne contredit pas des Noirs, par crainte de se voir accuser de racisme ou pire de «négrophobie». De même que l’on s’interdit de penser l’islamisme puisque «l’islamophobie» guette tout contrevenant. On laisse donc les noirs se débrouiller entre eux, comme si ce sujet n’était un sujet pour personne d’autre. Négrophobie, islamophobie, quand les tenants de la «phobie» prennent la main, la pensée recule et la morale s’installe. On n’évalue les choses qu’en bien ou mal et, seul l’émetteur compte, il y a ceux qui ont le droit de parler et ceux qui ne l’ont pas. Peu importe ce qui se dit, c’est qui le dit qui compte. Quand la menace de la «phobie» domine, comme tout totalitarisme, plus rien n’a de relief, tout est à plat, il n’y a plus d’art, plus d’imaginaire, la fiction, le jeu, tout disparaît. L’absurde devient la norme. Donc, pour jouer Nina Simone, il faut être Nina Simone, ou sa fille ou sa cousine ou une actrice dont la carnation et la frisure auront été validées par un comité spécial autoproclamé, un comité qui sait ce qu’est une bonne noire, une vraie noire. Faudra-t-il aussi que cette actrice soit réellement maniacodépressive ? Faudra-t-il qu’elle ait vraiment commencé le piano à l’âge de 3 ans ? Et si l’on suit ce raisonnement alors il faut en déduire que James Bond ne peut pas être joué par un acteur noir, qu’une femme ne peut pas jouer un homme, que jamais un acteur ne sera plus acteur puisque l’acteur doit réellement être ce qu’il prétend incarner. Fini la fiction, il n’y aura plus que des documentaires. Ce qui est triste, c’est que les tenants de ce faux débat interdisent que la vraie question, celle d’une nécessaire diversité des représentations, ne devienne un sujet pour tout un chacun, quelque soit sa couleur. En scindant la pensée, les combats qui devraient être l’affaire de tous deviennent l’expression d’intérêts particuliers de plus en plus étriqués, alors même que les luttes ne sont jamais plus efficaces que lorsqu’elles atteignent l’universel. Si nous sommes interdits de penser autrui comme un autre nous-mêmes, que reste-t-il de notre humanité ?
Voilà pourquoi nous ne verrons probablement jamais Zoe Saldana jouer dans le biopic de Nina Simone, parce que des racistes noirs sont parvenus à faire taire la pensée. Voilà pourquoi, noirs, blancs, rouges, jaunes, cathos, musulmans, juifs… il faudra toujours se souvenir des mots de Senghor : «Les racistes sont des gens qui se trompent de colère.» Remettons la colère au bon endroit.
<<<<moment où j'apprends que je suis une raciste noire, parce que je trouve suspect le choix de Saldana...
Tania de Montaigne semble ignorer l'existence du mot : colorism....qu'est-ce que l'islam vient faire la dedans...à quel public s'adresse-t-elle ?...une performance d'actrice qu'elle n'a pas vu....quelqu'un peut-il informer mam' de Montaigne que le film s'est fait et sort en avril....
en parlant de racisme pourquoi ne pas dénoncer le traitement réservé aux africains par...au hasard...les libyens....je tiens à sa disposition une liste de sujets d'indignation que celui de plaindre Zoé Saldana....
les producteurs blancs ont choisi Saldana à cause de sa négritude diluée...ses traits ne vont pas rebuter les spectateurs...et pourquoi a t-elle accepté ?...parce qu'elle est productrice exécutive, et qu'elle  a donc  mis du pognon dans l'affaire....Saldana s'est donc choisie....Saldana est victime de rien, elle s'est choisie le rôle, elle s'est castée elle-même....Est-ce que quelqu'un pourrait partager l'info avec  miss De Montaigne....

je croyais bêtement que lorsqu'on faisait un biopic, un minimum de ressemblance physique était requis, Tania nous dit que....non
la question est pourquoi Saldana croit-elle qu'elle peut être une Simone crédible ?
<<<de quoi je me mêle ?....ah oui De Montaigne a eu le prix Simone Veil, donc : "je vais dénoncer ces vilains racistes noirs, parce qu'on ne les dénonce jamais assez..."

 
ben effectivement, elle est loin d'être blanche...plus noire vraiment y'a pas...elle est même dans le tableau de chasse de Bradley Cooper....

 
 on lui colore la peau, on lui pose un nez qui se veut négroïde.....c'est ça qui m'emmerde....
<<<Saldana est-elle bankable à elle seule ?..non...elle a eu des rôles dans des films bankable donc par association le public va suivre ?....non...
elle est dans : Star trek, Pirates des caraïbes, Avatar....qui n'ont pas vraiment été des échecs...donc elle ne galère pas...
Nina Simone's Trailer (2016)

je me demande sur qu'elle autre onde elle est allée répandre son indignation sur le choix de Saldana ?....qui je le rappelle s'est auto choisie...elle est productrice du projet....


<<<Marion Cotillard était ridicule en Piaf.....qui a souffert d'être pauvre, petite et moche....et il n'y avait pas l'impression de blackface....
si Adèle veut incarner à l'écran  Beyonce(cette grande chanteuse noire) dans un biopic....ah!ah!ah!ah! elle serait crédible...
elle est effectivement "loin d'être blanche"
...cette définition de la femme noire selon...est...ouaip !....on a dit diluée la négritude chez la femme
 exemples de couples télé...et si vous n'en déduisez rien, c'est que........
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oui mais euh Denzel Washington a joué Malcom X, qui était claire de peau et le cheveux roux....oui et alors ?....X ne joue aucun rôle dans mon imaginaire et tous les docs vu sont en noir et blanc....on ne lui a pas éclairci la peau....
je me serais indigné si j'avais su que X était un rouquin...le colorism joue toujours un rôle....
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oui mais on a foncé la peau de Kerry Washington dans Le dernier roi d'Ecosse, de même que Forrest Whitaker qui jouait Amin Dada....ne jouant aucun rôle dans mon imaginaire, n'ont pas une image forte....plus réalisateur et producteur sont blancs.....
le résultat n'est pas du tout suspect, voire bizarre 

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